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Huit idées reçues sur les jumeaux

Découvrez nos réponses aux nombreuses légendes véhiculées autour des jumeaux.

4 mins de lecture

Les jumeaux fascinent. De nombreuses idées, voire des légendes, circulent autour de ces doubles qui représentent parfois un idéal. Mais tout ce que l’on dit sur eux n’est pas toujours vrai. La preuve !
Merci à la Fédération Jumeaux et plus.

1. Tous les jumeaux se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Il y a les jumeaux dits « monozygotes », appelés encore « vrais jumeaux ». Ils sont issus du même œuf, et pour une raison encore indéterminée, celui-ci se divise en deux. Les jumeaux ont alors le même patrimoine génétique, sont du même sexe et se ressemblent physiquement très fortement – il peut tout de même y avoir quelques légères différences qui se développent à cause de ce que l’on appelle les « néomutations » (une mutation génétique qui se déroule pendant la grossesse).
A l’inverse, les « faux jumeaux » sont issus de deux œufs bien distincts, fécondés par deux spermatozoïdes. Ils sont donc jumeaux « dizygotes ». Ils peuvent être de sexe différent et ne pas avoir de ressemblance physique.

2. Le fait d’avoir des jumeaux saute une génération.

C’est une phrase que l’on entend souvent, mais son affirmation n’est pas réelle. Des jumeaux peuvent eux-mêmes directement être parents de jumeaux. Ce « phénomène » ne saute donc pas systématiquement une génération. Cependant, il a été prouvé que les femmes jumelles dizygotes mettaient au monde plus de jumeaux que les autres mères. Il semblerait en effet que la faculté d’avoir une ovulation multiple puisse se transmettre génétiquement.

3. Les « vrais jumeaux » ont les mêmes empreintes digitales.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les jumeaux monozygotes, qui partagent pourtant le même patrimoine génétique, n’ont pas les mêmes empreintes digitales. La raison ? Elles ne sont qu’en partie déterminées génétiquement. Elles se façonnent aussi en fonction d’autres facteurs : si le fœtus suce son pouce, s’il a la main ouverte ou fermée, etc.

4. Les « vrais jumeaux » sont forcément fusionnels.

Les jumeaux monozygotes fascinent les gens par leur ressemblance et par la relation qu’ils entretiennent entre eux. On les pense toujours fusionnels. Tous les jumeaux, qu’ils soient monozygotes ou dizygotes, passent par une phase normale de fusion gémellaire, mais elle s’estompe naturellement vers l’âge de 2 ans pour laisser place aux phases d’autonomie qui conduiront les jumeaux à devenir deux êtres totalement indépendants, mais toujours très proches l’un de l’autre. Tout dépendra aussi de l’éducation qu’ils auront reçue.

5. Il y a toujours un dominant et un dominé chez les jumeaux.

Ce n’est pas exactement de cette façon que cela se passe dans la réalité même si, de l’extérieur, cela y ressemble beaucoup. En réalité, chacun des jumeaux a des qualités propres et son caractère. Si l’un des jumeaux est à l’aise pour prendre la parole en public, il le fera naturellement. Dans une situation différente, c’est son frère ou sa sœur qui interviendra. La position de dominant/dominé n’est pas systématique. De plus, quand elle est présente, elle n’est pas figée. Les rôles varient selon l’âge, les étapes de vie de jumeaux et les situations.

6. Les jumeaux ont un langage secret.

L’affirmation ne peut pas être aussi radicale. Toutefois, il a été observé qu’un langage spécifique pouvait parfois exister entre les jumeaux. Le psychologue René Zazzo, connu pour ses recherches sur les jumeaux, a appelé cela la « cryptophasie ». C’était à l’époque où les jumeaux n’étaient pas individualisés. Ils pouvaient inventer quelques mots qui leur étaient propres, même construire un langage complet. Maintenant avec l’individualisation précoce des jumeaux, la cryptophasie n’existe plus, même si on peut toujours constater chez les jumeaux un léger retard dans l’acquisition du langage, qui s’estompe dès qu’ils grandissent. D’ailleurs, les recherches de Fabrice Bak, psychologue cognitiviste spécialiste du développement des jumeaux et membre du comité scientifique de la Fédération Jumeaux et plus, ont mis en évidence une phase supplémentaire dans le développement des jumeaux. Celle-ci explique un léger retard dans l’acquisition du langage qui sera comblé avant les 6 ans des enfants.

7. Les jumeaux possédant deux placentas sont forcément de faux jumeaux.

Les jumeaux dizygotes sont forcément chacun dans leur placenta. Pour les jumeaux monozygotes, plusieurs cas peuvent se présenter : soit ils sont chacun dans leur placenta, soit ils partagent le même placenta (c’est la date de la scission de l’œuf qui détermine le nombre de placentas).
En revanche, une grossesse qui ne possède qu’un seul placenta est forcément une grossesse de « vrais » jumeaux.

8. On touche deux fois plus d’aides sociales que pour des enfants uniques.

Contrairement à une idée reçue, une famille de jumeaux ne touche pas plus d’aides sociales qu’une famille de deux enfants d’âge distinct alors qu’elle doit gérer la simultanéité des charges : deux coques autos, deux lits, deux vestiaires...

Pour en savoir plus : Jumeaux, la fascination du double ; idées reçues sur la gémellité Muriel Decamps, éditions Le Cavalier Bleu.
Fédération Jumeaux et plus
28, place Saint-Georges 75009 Paris Tél. : 01 44 53 06 03 http://www.jumeaux-et-plus.fr

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